Depuis 2011, l'ensemble des annonces immobilières doivent obligatoirement contenir des informations relatives à la consommation énergétique des biens et à leur pollution. La consommation s'exprime en kWh/m²/an et la pollution s'exprime en volume de CO2/m²/an.
Dès 2022, de nouvelles informations s'ajoutent à celles-ci : le montant des factures annuelles et la mention « consommation énergétique excessive » pour les biens concernés. Grâce au DPE, les potentiels acheteurs et locataires peuvent comparer les logements vacants d'après leur consommation et prendre conscience de leur impact climatique.
À l'attention de ceux qui veulent agir pour le climat, le DPE contient une liste de recommandations pour améliorer la performance énergétique des biens immobiliers, quand cela est possible.
La rédaction du DPE se fait en étudiant l'ensemble des installations énergétiques présentes dans les biens (installations de chauffage, de refroidissement, d'éclairage, de production d'eau chaude...).
L'opérateur étudie également certaines spécificités, comme l'orientation des locaux par rapport au soleil ou leur isolation. Après avoir recueilli toutes les données nécessaires, on recourt à une méthode de calcul conventionnelle, fiabilisée, pour déterminer la consommation moyenne du bien à l'année et sa pollution. En fonction de ces deux indices, on peut définir sa performance globale.
Attention ! Lorsque l'on détermine la performance énergétique globale d'un bien, le plus bas des deux indicateurs l'emporte sur le meilleur. À noter : Depuis le 01/07/2021, il n'est plus possible d'évaluer la performance d'un bien en analysant uniquement ses factures.